Olivier Laquinte : une carrière florissante

13 mai 2021
Olivier Laquinte : une carrière florissante

Olivier Laquinte (HEC Montréal 1998) garde d’excellents souvenirs de ses années de B.A.A. à HEC Montréal, même de ses cours les plus difficiles, qui l’ont mené à une carrière des plus florissantes en gestion de projets. Grâce à un parcours entrepreneurial diversifié, il est maintenant à la tête de la firme-conseil Talsom, instigateur et porte-parole du Regroupement des firmes de services professionnels indépendantes, et membre des CA du Groupe 3737 et du projet MR-63. Titulaire d’une maîtrise en gestion de projets de l’UQÀM, il est également certifié Project Management Professional (PMP) et Scrum Master, des titres mondialement reconnus dans son domaine.

Malgré son horaire chargé, il n’hésite pas à contribuer au rayonnement de l’École, cette fois-ci dans le cadre du projet de campus au centre-ville : « C’est une responsabilité qu’on a tous, si on est en mesure de le faire, de redonner aux établissements qui ont aidé à faire de nous qui on est, souligne-t-il. On est le produit de la société, de l’environnement, de la famille dans lesquels on a grandi. Cette culture de redonner à notre alma mater est très active en Europe et aux États-Unis, et je pense qu’il faut aussi la développer au Québec. »

Le nouvel édifice au cœur de Montréal permettra selon lui de tisser des liens plus forts entre les diplômés et l’École : « J’aime beaucoup l’effort que HEC Montréal fait de se rapprocher physiquement de la communauté d’affaires, mentionne-t-il. Par la localisation géographique actuelle de HEC Montréal, c’était plus difficile de garder ce lien. »

HEC Montréal : une expérience de vie

Lui qui a été tout d’abord attiré par la réputation de l’École et par le volet international qui s’y développait au moment de ses études a par la suite beaucoup apprécié l’aspect éthique et toute la vie associative, qui prônaient le travail d’équipe :

« HEC Montréal a contribué de manière importante à la construction de ma carrière. Un, j’ai eu la chance de faire mon échange en Finlande. Ensuite, toute la façon dont le programme de baccalauréat est bâti, avec le tronc commun au départ qui permet de tisser des liens forts, nous fait passer à travers une 1re année on ne peut plus intense et nous prépare adéquatement pour notre carrière. Puis, il y a la réputation de l’École qui fait en sorte que les grandes compagnies viennent recruter. »

Pour lui, HEC Montréal, c’est une expérience de vie, et certains éléments l’ont davantage marqué : « Les cours de statistiques entre autres, ce sont des cicatrices, affirme-t-il en riant. Mais justement, dans ces cours qui sont plus difficiles, tu dois donner tout ce que tu peux pour réussir, ce qui te prépare vraiment bien au monde du travail dans lequel il y a énormément de compétition et de pression. »

Des rencontres marquantes

En plus de ses collègues de classe, il a également fait des rencontres qui resteront à jamais dans sa mémoire : « Parfois, tu rencontres des gens et te dis aussitôt : je veux répondre à leurs attentes. Robert Bonneau, qui était à l’époque directeur des Services aux étudiants, entre manifestement dans cette catégorie. Je le considérais comme un modèle à suivre et je le côtoie encore aujourd’hui. C’est quelqu’un avec énormément de prestance, très professionnel, intelligent et intègre. Il m’a beaucoup impressionné à lors de mes études, et je suis toujours aussi impressionné par lui. »

S’il avait des moyens illimités pour soutenir HEC Montréal et sa communauté étudiante, il mettrait en place un programme de conférences avec des intervenants de partout dans le monde, de tous les milieux et non seulement des gens d’affaires, qui viendraient hebdomadairement parler aux étudiants de l’École dans les amphithéâtres.

« Si on peut former et éveiller les jeunes tôt à l’empathie, à la diversité, à la multidisciplinarité, en leur faisant comprendre que, pour être performants en affaires, on doit s’entourer de gens différents et inspirants, ça va leur donner un meilleur coup de pouce pour le début non seulement de leur carrière, mais de leur vie, conclut-il. »

Faire un don